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Athéna, la déesse de Punta Campanella : entre mythe et légende

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Athéna, également connue sous le nom d’Athéna dans la mythologie grecque, était l’une des principales divinités de l’Olympe. C’est justement à la déesse Athéna qu’était dédié le Sanctuaire situé au sommet du promontoire de Punta Campanella, ligne de partage des eaux entre le golfe de Naples et celui de Salerne.

Qui était la déesse Athéna

Athéna était considérée comme la déesse de la sagesse, des arts, des sciences, de la justice, de la stratégie militaire et de la civilisation. Elle est souvent représentée avec un casque, un bouclier et une lance, symboles de son rôle protecteur envers les héros et les villes grecques.

La déesse Athéna était associée à la fois à la guerre et à la paix. Bien qu’elle ait un côté guerrier et soit considérée comme une protectrice des combattants, elle avait également une approche stratégique et tactique de la guerre, contrairement à Ares, le dieu de la guerre brutale. Elle était connue pour sa rationalité, son amour de la connaissance et sa capacité à résoudre les conflits de manière pacifique.

Athéna était la déesse patronne de nombreuses villes grecques, y compris Athènes, qui tire son nom d’elle. C’était une figure emblématique de la mythologie grecque et un personnage récurrent dans les œuvres littéraires et artistiques de la Grèce antique. Son influence s’étendait également à la culture et à la philosophie, contribuant à la formation des idées et des valeurs de l’ancienne civilisation grecque.

Dans le culte romain, Minerve était la divinité correspondant à Athéna. Son culte a joué un rôle important dans la vie religieuse et culturelle de la Rome antique. En fait, sa figure représentait d’importantes vertus et des idéaux romains tels que la sagesse, la stratégie et la justice.

Histoire du Sanctuaire d’Athéna

Au sommet du promontoire Ateneo, l’actuel promontoire de Punta Campanella, se trouvait le sanctuaire d’Athena. Édifié par les Grecs, ce fut un temple d’abord grec puis romain dédié à la divinité, protectrice des navigateurs et des commerçants. La présence du sanctuaire d’Athéna est attestée par des sources littéraires de caractère historique, de Strabon à Tite-Live. Une référence apparaît également dans l’ancienne carte romaine “Tavola Peutingeriana”.

La confirmation définitive de la position du Sanctuaire d’Athena sur la pointe extrême du promontoire de Punta Campanella est venue d’une exceptionnelle découverte en 1985. Il s’agissait d’une ancienne épigraphe gravée dans la roche et écrite en langue osca, datant de la première moitié du IIe siècle av. J.-C., cette épigraphe était de nature publique et mentionnait trois magistrats de Minerve, connus sous le nom de Meddices Minervii, qui supervisèrent et vérifièrent la réalisation des travaux relatifs au port et à l’escalier oriental menant au sanctuaire.

Certains vestiges du sanctuaire dédié à Athéna peuvent encore être escortés à la fin d’un parcours de trekking passionnant. Il est très probable, en fait, que les ruines encore visibles à proximité de la tour sarrasine de Punta Campanella sont ce qui reste de la fondation du temple, situé au sud de la tour.

Mythe du temple d’Athéna

La fondation légendaire du temple d’Athéna à Punta Campanella est attribuée à Ulysse. Le promontoire était la demeure des sirènes Leucosia, Parthenope et Ligeia, connues pour leur chant envoûtant qui trompait tous les navigateurs, les faisant perdre le contrôle de leurs navires. Le sagace Ulysse, pour protéger ses compagnons, leur fit porter des bouchons d’oreilles, permettant ainsi au navire et à ses amis d’arriver indemnes à l’accostage sur le promontoire de Punta Campanella. Reconnaissant pour la direction et la protection d’Athéna, en signe de dévotion, Ulysse a construit le temple en l’honneur de la déesse.

Ainsi, le sanctuaire d’Athéna représente le point de rencontre entre l’histoire, le mythe et la légende de ce territoire. Un patrimoine qui a enrichi non seulement la beauté naturelle, mais aussi historique et archéologique de Massa Lubrense.


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Comment visiter Pompéi de Massa Lubrense

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Pompei è un interessante sito archeologico che riesce ad attrarre turisti provenienti da ogni parte del mondo. La sua storia è legata alla tragica eruzione del Vesuvio, avvenuta nel 79 d.C., che seppellì questa ricca città romana insieme ad altre come Ercolano, Oplontis e Stabiae. Gli scavi permettono di visitare alcuni edifici pubblici, le antiche ville patrizie così come le botteghe, le osterie, le case popolari, i lupanari e tanto altro. La città, inoltre, fonde tutto ciò che resta dell’antico mondo romano-pagano con la spiritualità cristiana, testimoniata dal Santuario dedicato alla Beata Vergine del Rosario di Pompei.

Pompei

Esistono diverse soluzioni per visitare il sito di Pompei da Massa Lubrense:

In treno

La linea ferroviaria inizia a Sorrento. Tutti gli autobus che da Massa Lubrense vanno a Sorrento raggiungono la fermata Stazione Circumvesuviana.

Da qui, basta prendere il treno della Circumvesuviana Sorrento-Napoli e in circa venti minuti si arriva alla fermata Pompei – Villa dei Misteri. L’ingresso “Porta Marina Superiore” si trova di fronte all’ingresso della Circumvesuviana ma se si prosegue ancora per qualche metro è possibile entrare anche dall’ingresso di “Porta Marina Inferiore” a Piazza Esedra.

In auto

Un altro modo per poter raggiungere facilmente gli scavi di Pompei da Massa Lubrense è in auto, prendendo l’autostrada A3 Napoli-Salerno (uscita Pompei Ovest). Nei pressi delle entrate al sito archeologico ci sono molte possibilità di parcheggio in grandi aree appositamente attrezzate.

Con la comodità di un’auto a propria disposizione, si può godere di piena autonomia e scegliere come proseguire la giornata alla scoperta di nuove meraviglie. Dopo aver visitato gli scavi di Pompei, si ha l’opportunità di ampliare il viaggio con una visita all’imponente Vesuvio, il celebre vulcano che custodisce una storia millenaria, oppure a una delle tante cantine vinicole nelle vicinanze.

Con autisti privati

Il servizio di noleggio con conducente (NCC) offerto da diverse compagnie può rivelarsi un’altra soluzione valida per visitare Pompei da Massa Lubrense. Questa opzione è adatta soprattutto a coloro che scelgono di viaggiare con la propria famiglia o con un gruppo ristretto di amici. Basterà semplicemente contattare una delle compagnie locali e indicare il numero di passeggeri, la data e l’orario di partenza.

Solitamente, le compagnie propongono escursioni giornaliere di 7 o 8 ore, in cui è possibile visitare sia Pompei che il Monte Vesuvio, oppure Pompei e Ercolano.


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Une journée à Crapolla

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Crapolla est une localité marine du village de Torca, hameau de Massa Lubrense. Elle donne sur le golfe de Salerne à une courte distance de la célèbre Positano. Le fiord s’insinue dans le Mont de Torca, où se dressent une tour antisaracena et les restes de l’abbaye de San Pietro.

Le fjord de Crapolla à Massa Lubrense est certainement parmi les plus belles criques de la péninsule de Sorrente. Un lieu qui conserve un riche patrimoine historique et naturel.

Que faire en une journée à Crapolla

Le fiord de Crapolla est accessible exclusivement à pied à partir de la place de Torca. Les bus SITA qui atteignent ce hameau partent de Sorrente, certains passent par Massa Centro avant d’atteindre Sant’Agata sui due golfi, puis Torca. Pour ceux qui arrivent en voiture, il y a des possibilités de stationnement dans les bandes bleues, sur la petite place à côté de l’église de Saint-Thomas Apôtre.

Le sentier peut également être entrepris par Sant’Agata sui due Golfi, qui est à seulement un kilomètre de Torca. Le chemin est difficile, mais bien tracé. Avant de commencer, assurez-vous d’avoir de l’eau, de la nourriture, une casquette et des chaussures de randonnée.

Après un premier tronçon entre les ruelles du centre habité, le sentier se greffe sur un vieux chemin muletier entouré par la flore méditerranéenne.

Sentiero di Crapolla

Arrivés sur le belvédère connu sous le nom de “La guardia”, il y a une branche (tracée avec la bande blanc-rouge) qui prévoit un parcours de 700 marches menant au fiord.

Le panorama

Sur le versant de Positano, on aperçoit l’archipel de Li Galli, qui se lie au mythe d’Ulysse et des sirènes.

Vient ensuite Vetara, îlot inhabité. À quelques centaines de mètres se trouve le Scoglio Isca, autrefois habité par Eduardo de Filippo, choisi comme lieu de tournage du film C’était la main de Dieu de Paolo Sorrentino. Ce film montre les merveilles de la péninsule de Sorrente et de la côte amalfitaine dans des scènes solaires, lumineuses et parfois comiques.

Sur le versant opposé, on peut admirer le profil de Punta Penna qui délimite la charmante baie de Marina del Cantone.

La chapelle et la plage

Pour faire une pause de la promenade, le long du chemin menant au fjord, vous pouvez visiter la chapelle de Saint-Pierre, qui aurait été construit avec les mêmes pierres avec lesquelles l’ancienne abbaye de Saint-Pierre avait été construite. Selon la légende, cette dernière se trouvait à son tour sur les ruines d’un ancien temple dédié au dieu Apollon, ce qui expliquerait le toponyme Crapolla.

Une fois passée la chapelle Saint-Pierre, on arrive enfin à la plage. La plage de Crapolla, en galets, fait également partie de la réserve marine protégée de Punta Campanella. Seulement à quelques heures de la journée, elle est exposée au soleil, tandis que pour une grande partie de la journée, elle reste à l’ombre.

La spiaggia di Crapolla

La route de retour est la même que l’aller. Nous vous conseillons donc de ne pas la parcourir pendant les heures les plus chaudes, surtout pendant les mois d’été.


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Qui étaient les Sarrasins

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de Silvia Cossu

Le terme “Sarrasins” est né dans l’Antiquité pour désigner les Arabes du désert. Plus précisément entre le IXe et le Xe siècle, période pendant laquelle l’Europe a subi des incursions de divers peuples provenant des côtes de la Méditerranée. Qui étaient donc les Sarrasins?

Histoire des Sarrasins

Les Sarrasins étaient un peuple musulman de la péninsule arabique, vivant sur les côtes méridionales et le long des îles de la Méditerranée. Leurs incursions se faisaient surtout par la mer et c’est précisément pour cette raison qu’ils étaient appelés “pirates barbaresques”. Leur objectif principal était les navires, militaires ou civils. Ces dernières sillonnaient la Méditerranée en provenance de pays européens, qui attaquaient et volaient à leur seul profit.

En particulier, les habitants de ce peuple étaient installés en Afrique du Nord et en Espagne méridionale. C’est à partir de ces lieux que, entre le Xe et le XIe siècle, ils commencèrent à effectuer diverses incursions vers les côtes italiennes et françaises.

Ils arrivaient habituellement sur les côtes avec leurs navires et dévastaient entièrement les villages et les campagnes qu’ils rencontraient. Le but était celui de faire du butin. Une fois assemblés, ils retournaient en Afrique et en Espagne. C’est précisément à cette époque, pour faire face aux incursions sarrasines, que les côtes italiennes et françaises se dotèrent de postes de guet d’où les hommes observaient la mer, pour chercher à détecter d’éventuelles attaques de la part des Sarrasins et prendre les mesures de défense appropriées.

Les tours anticorsaires

Chi erano i Saraceni

Lorsque les attaques sur les côtes commencèrent à devenir de plus en plus intenses, des tours de guet furent construites pour avertir les populations. De chaque tour, il était possible de scruter la mer et d’envoyer des signaux lumineux et de fumée pour transmettre un message ou demander de l’aide. 

Sur la côte amalfitaine et dans la péninsule de Sorrente, les tours sont innombrables, en particulier dans la partie de côte d’environ 27 miles entre Vietri sul Mare et le Capo di Massa Lubrense.

Les pirates sarrasins ont commencé à attaquer les côtes de cette région au cours du IXe siècle et encore plus férocement en 1500. L’invasion turque à Massa Lubrense et Sorrento en 1558 reste parmi les plus sanglantes de toute l’histoire de cette population violente.

Le destin des prisonniers

Les corsaires débarquaient sur les plages et se dirigeaient vers l’intérieur pour chercher des villages à piller et des chrétiens à capturer. Le sort des chrétiens tombés entre les mains des Sarrasins était épouvantable. Les prisonniers vivaient des situations de complet avilissement et de frustration qui les conduisaient souvent à un état de folie. La capture des esclaves en Europe était très sélective : les hommes capturés devaient être robustes et étaient utilisés comme rameurs sur les navires, les femmes et les enfants étaient vendus comme esclaves, tandis que les plus belles filles allaient augmenter les harems des princes arabes. Souvent la libération des esclaves chrétiens se faisait derrière le paiement d’une rançon.


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Les Osques: l’ancien peuple de Massa Lubrense

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écrit par Rosario Sisto, traduit par Francesca Amatruda

Plus d’un ancien peuple a eu Massa Lubrense comme leur demeure au cours des siècles, comme dans le reste de la péninsule italienne. On peut nommer les anciens Romains, les Grecs, les Lombards et bien d’autres. L’histoire de notre territoire est certainement riche.

Toutefois, parmi les nombreux peuples qui ont été ici il y en a un qui les précède. On a témoignage de sa présence grâce à une inscription retrouvée à Punta Campanella: les Osques (ou Opiciens).

L’ancienne population italique des Osques

Les Osques étaient une ancienne population italique – c’est-à-dire, l’un de ces peuples qui demeuraient dans la péninsule italienne déjà avant l’arrivée des Grecs ou des conquêtes romaines. Malheureusement, leurs origines sont encore incertaines, étant donné la relative pénurie de vestiges archéologiques. Plusieurs savants ont formulé des hypothèses à cet égard.

Selon certains historiens, ce peuple résulta de l’assimilation des peuples samnites des Opiques. Ces derniers sont un autre peuple italique situé dans l’ancien territoire de l’Opicia, qui auparavant incluait grande partie de l’actuelle région Campania.

Selon d’autres, le nom “Osques” (Osci, en italien) n’était qu’un deuxième nom avec lequel les Opiques mêmes sont passés à l’histoire.

Ce que l’on sait avec assez de certitude c’est que ce peuple probablement établit un contact avec les Grecs et, naturellement, avec les Romains. Il était aussi réparti en plusieurs tribus (comme c’était fréquemment le cas chez les peuples italiques), . Les Romains finirent par “romaniser” ce peuple en détruisant leurs caractéristiques culturelles et les remplaçant avec des éléments de la culture romaine. C’était la coutume chez eux.

L’osque: une langue spéciale

Osques, ancien peuple de Massa Lubrense
Alphabet osque avec translittération

Peut-être l’élément le plus caractérisant le peuple des Osques était leur langue: l’osque.

Il s’agit d’une langue d’origine indo-européenne faisant partie des langues osco-ombriennes, dont l’extension géographique dans la péninsule fut particulièrement large. En effet, ils occupaient le Sud entier.

On parlait cette langue à partir du VI-V siècle av. J-C. jusqu’à la romanisation des Osques au I siècle av. J-C. Cela eut comme conséquence le remplacement de l’osque avec le latin.

Ce qui rend l’osque une langue vraiment spéciale dans le contexte des langues italiques anciennes, c’est qu’on l’écrivait avec au moins 3 alphabets différents. Elle possédait son propre alphabet, naturellement, composé d’un nombre de lettres qui va de 19 à 23 selon les chercheurs, mais on a trouvé aussi des documents osques écrits en alphabets latin et grec.

La culture et la société des Osques

À en juger par ce qu’on peut discerner des peu vestiges qui nous restent, les Osques étaient un peuple qui basait leur subsistance essentiellement sur agriculture et l’enlèvement du bétail, en particulier les buffles. Il est possible que c’est de là qui dérive la tradition actuelle de la Campanie d’enlever ce type d’animaux.

La famille était l’élément central de leur structure sociale, qui généralement était de type patriarcal. La société osque ne vit aucun esclave pendant des siècles, mais ils les introduirent après le contact avec les Grecs.

En ce qui concerne leur religion, il semble que les Osques, comme de nombreux autres peuples pré-romaines, vénéraient des divinités liées aux éléments naturels tels que le Soleil et la Terre. Aussi le culte de la Mater Matuta était assez répandu.

Ce fut exactement la culture osque qui avait crée un important genre de représentation théâtrale: la comédie Atellane, dont le nom vient de la ville de Atella, en Campanie, l’une des anciennes villes des Osques. Cette comédie consistait principalement dans la représentation, souvent improvisée, de scènes au caractère populaire, de farce, extravagant. On y voyait des personnages typiques qui interagissaient entre eux, comme le serviteur, le maître, le vieux fou, le gourmand, et bien d’autres. Chacun de ces types se caractérisait par un typique masque à l’aspect grotesque. Ce genre fut très populaire dans l’antiquité, également chez les Romains, et représente encore aujourd’hui l’une des témoignages principales (peut-être le témoignage le plus important) de la culture osque dont nous avons connaissance.

Admirer l’histoire de cet ancien peuple de Massa Lubrense

Malheureusement, nous savons encore relativement peu sur les Osques car nous pouvons reposer seulement sur les peu vestiges archéologiques parsemés dans le territoire campanien.

C’est pour cette raison que Massa Lubrense, avec ses vestiges appartenant à cette ancienne population, pourra être une destination intéressante pour ces personnes qui voudraient en savoir plus sur l’histoire des Osques mais aussi sur les autres peuple italiques. En effe, leurs traces sont encore présentes sur notre territoire. Alors on encourage tous les experts d’histoire ancienne, ou simplement ceux qui sont curieux de connaître le passé de nos terres, à venir ici pour admirer de vos propres yeux ce qui reste de nos anciennes origines!


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Mythes et légendes sur Massa Lubrense

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écrit par Miriam Russo, traduit par Francesca Amatruda

Le territoire de Massa Lubrense n’est pas seulement entouré par des beautés naturelles, mais aussi de magie et mystères, car ce lieu a été la toile de fond de nombreux mythes et légendes. Pour cette raison nous avons sélectionné pour vous quelques-uns des mythes et légendes les plus célèbres et curieux sur Massa Lubrense.

Le mythe des sirènes

Le mythe des sirènes fait certainement partie des plus célèbres. Il s’agit de figures très particulières, largement présentes dans l’imaginaire collectif et culturel de la Grèce, comme le démontre l’Odyssée-même d’Homère. C’est exactement à l’intérieur de cette narration que l’on retrouve, en effet, des créatures à l’aspect mythique – par moitié des femmes, par moitié des oiseaux ou des poissons – au caractère charmeur et trompeur.

Selon le mythe, le sirènes d’Homère vivaient au niveau des actuels îlots Li Galli, qu’on appelait dans le passé “Sirenuse” – un toponyme dérivant exactement d’elles. D’ici, les sirènes séduisaient les marins avec leurs chants. Charmés par leurs voix, ils s’approchaient dangereusement aux côtes rocheuses, s’écrasant contre ces dernières avec leurs bateaux. Une fois noyés, les sirènes en mangeaient les corps. Ulysse aussi était un marin qui, de retour à Ithaque, devait traverser cette zone. Toutefois, il connaissait bien les talents charmeurs de ces créatures, donc il imposa à ses hommes de l’attacher et de se boucher les oreilles avec de la cire. La légende veut que les sirènes, déçues par leur échec, se jetaient dans la mer, se laissant mourir et se transporter par les ondes.

Mythes et légendes: Li Galli
îlots Li Galli, décor du mythe des sirènes

Le Vervece

“O’ Revece”, c’est-à-dire le Vervece, est un petit et pittoresque rocher de Massa Lubrense. Il s’élève parmi les eaux de Marina della Lobra et fait de toile de fond à l’histoire de deux peintres, Carlo Amalfi et son faux ami, Luigi Blower. Ce dernier provoqua au pauvre Carlo une série infinie de méchancetés, parmi lesquelles même une condamnation injuste à un an de prison. Carlo décida, donc, de se venger: un jour où il y avait un orage, Carlo invita son ami Luigi pour un tour en bateau, étant conscient du fait que son ami ne savait pas nager. L’orage arriva et Luigi, pris de panique, pleurant, demanda à Carlo de la faire débarquer n’importe où c’était possible. Alors Carlo se gara près du Vervece, fit monter son ami sur le rocher et l’abandonna là, lui criant que c’était l’heure de réfléchir sur toute la peine qu’il lui avait causé.
Le matin suivant, Carlo revint au Vervece mais il réalisa qu’il n’y avait plus aucune trace de Luigi. Il se retrouva donc avec le remords d’en avoir causé la mort, et il vécut avec ce remords jusqu’à peu avant sa mort. Sentant que le moment allait arriver, il appela un frère capucin pour se confesser. Après avoir dévoilé le crime qui l’avait tourmenté pendant toute sa vie, Carlo découvrit que le frère était son ami Luigi Blower. Ce jour-là, il avait été sauvé par un bateau d’habitants de Procida; il avait donc retenu la leçon décidant de se retirer dans un couvent pour expier ses péchés. À ce point-là, Carlo put mourir soulagé par la peine qui l’avait perturbé jusqu’alors.

Mythes et légendes: le Vervece
Le Vervece

Les “Janare” de Prete Janche

Une autre légende mystérieuse concernant Massa Lubrense, notamment la localité de Prete Janche, est celle des “janare”. Selon l’imaginaire populaire, la janàra est un monstre féminin, capable de voler, qui se déplace pendant la nuit et qui est présent surtout dans la zone de Nerano.
Auparavant, dans la période entre septembre et novembre, les chasseurs de cailles se rendaient à Prete Janche, un endroit très propice pour la chasse de ces oiseaux, surtout pendant la nuit. La légende raconte que cet endroit fut, cependant, aussi le lieu de rassemblement des janare. En fait, les chasseurs assistaient très souvent à de bizarres phénomènes: pendant la nuit, même quand il y a avait beau temps, se créaient des tourbillons d’air suivis par des sifflets. Selon certains témoignages, lors de certaines occasions apparaissaient aussi de gros et insaisissables volatiles et on entendait de bizarres chants et cris.
Tous ces événements faisaient s’enfuir – et jamais y revenir – n’importe qui essayait seulement de s’approcher de cette zone-là.

La cloche de Punta Campanella

Pendant la désastreuse invasion turque de 1558 à Massa Lubrense et Sorrento, les Sarrasins pillèrent l’église de Sant’Antonio Abate, protecteur de Sorrento.
Parmi les objets précieux qui ont été volés à sont intérieur il y avait aussi une cloche en bronze. Toutefois, quand la flotte quitta Sorrento, une force mystérieuse auprès de Punta Campanella arrêta le bateau qui transportait la cloche, lui empêchant de poursuivre. Les pirates turcs commencèrent à jeter dans la mer une partie des objets volés, dans le but de repartir. Mais ce fut seulement quand ils se débarrassaient de la cloche qu’ils réussirent dans leurs intentions. Depuis lors, d’après la légende, chaque 14 février – jour où l’on fête le Saint Patron – on entend le son de la cloche de Punta Campanella du fond de la mer.

Punta Campanella
Punta Campanella

Voici une petite partie des fantastiques histoires et légendes qui concernent Massa Lubrense. C’est donc une occasion de plus pour se laisser guider et transporter dans la découverte des milliers de facettes qui caractérisent ce territoire magique.


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Hiking pour les enfants : les Goûters Itinérants de Lucia Sessa

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de Miriam Russo

De nos jours, le hiking est une activité très populaire. Il se base sur la marche le long de parcours immergés dans la nature, généralement en montagne, dans le but d’explorer et de découvrir le territoire, le vivant ainsi, encore plus de près. Non seulement ce type d’excursion est répandu dans les zones de Massa Lubrense, mais il est encore élargi grâce à des propositions et des événements pour petits et grands. En particulier, ces derniers peuvent aborder cette activité passionnante et, en même temps, apprendre à connaître le territoire. À cet égard, l’un des projets les plus chanceux est “Goûters Itinérants“, organisé par Lucia Sessa pour le Pro Loco Massa Lubrense, auquel nous avons posé quelques questions pour en savoir plus sur le hiking pour les enfants.

Qu’est-ce que le hiking et pourquoi c’est une activité idéale pour tous les âges

En général, le hiking est l’activité de la marche, qui diffère du trekking en termes de durée : alors que le trekking (qui est également très populaire à Massa Lubrense) comprend des itinéraires et des excursions répartis sur plusieurs jours, le hiking se déroule sur une journée. Par ailleurs, le hiking est une activité davantage axée sur l’aspect moteur et se vit donc avant tout comme une activité sportive. En l’élargissant aux enfants, il s’assure qu’eux aussi soient en mouvement et, en même temps, curieux de découvrir le territoire.
Il est idéal pour tout le monde car, grâce à sa courte durée, il permet même aux plus petits de bouger sans trop d’effort. De plus, comme l’a souligné Lucia Sessa, cela aide à retrouver une bonne haleine, ce qui a de grandes et positives rétroactions sur la condition physique et psychologique des marcheurs.

Hiking pour les enfants: Groupe de garçons des Goûters Itinérants

Règles de l’hiking reproposées aux enfants

Bien qu’il s’agisse d’une activité gratuite, même la randonnée a ses règles, fondées avant tout sur le respect de la nature environnante et des autres. Pour cette raison, lors des parcours les enfants sont invités à se taire et/ou à s’arrêter en certains points, afin de respecter le rythme commun et de prendre le temps de respirer et d’observer ce qui les entoure. Une autre indication fondamentale est donc de suivre et d’écouter attentivement le guide qui, en plus de décrire les détails intéressants le long du parcours, indique les dangers.

Garçons des Goûters Itinérants en route

Les “Goûters Itinérants”

Il s’agit d’un projet né dans le but de créer des activités spécialement pour les enfants en été. Depuis le début, l’intention était double : activité physique d’une part et connaissance du territoire de l’autre. Au fil du temps, grâce aux retours positifs obtenus, Lucia Sessa et son équipe ont pu diversifier leur proposition. Ils ont également choisi des tronçons plus longs qui les ont conduits dans des fermes où les enfants pouvaient rester en contact avec les animaux ou même en apprendre davantage sur la production laitière locale. À la base, il y a toujours une volonté d’engagement envers les jeunes à qui sont confiées de véritables activités pratiques. Dans certaines expériences, par exemple, ils ont pu découvrir des endroits particuliers et voir de près le déroulement des anciens métiers.
De plus, au moment du goûter, les enfants se voient proposer des produits bio locaux, avec l’intention de prendre également soin de l’alimentation, autre règle fondamentale de l’hiking.

Hiking pour les enfants : activités de connaissance et découverte dans des agritourismes prévus par le projet "Goûters Itinérants"

Premières réactions et approches

La première réponse au projet a été sans aucun doute positive et proactive : les enfants ont vu dans les Goûters une occasion de partage et une façon d’être ensemble à la fin de l’école. Dans le même temps, les parents ont également pris plaisir à découvrir des caractéristiques du lieu dont, dans l’habitude frénétique de la vie quotidienne, ils ne se rendaient même pas compte. Au fil du temps, bien sûr, cela a mûri une volonté de plus en plus grande de participation qui a rendu le projet affirmé et fondamental pour le territoire.

Activités et jeux pour les enfants des Goûters Itinérants

Les tranches d’âge pour l’hiking

La randonnée est vraiment une activité à la portée de tous : les enfants qui participent aux sentiers des Goûters Itinérants, en fait, ont à partir de 5 ans. En cas d’itinéraires plus difficiles, la tranche d’âge peut augmenter, mais de base reste une activité indiquée pour tous les âges. Il y a, en effet, une sélection minutieuse des parcours, avec l’idéal fondateur de l’inclusion maximale. Pour cette raison, sont proposés des sentiers qui sont accessibles également aux participants handicapés, leur donnant la possibilité d’adhérer aux Goûters et de profiter à la fois de l’hiking en tant que tel et de la découverte du territoire. En effet, l’hiking dans la région se pratique en impliquant et parcourant tous les hameaux de Massa. Par conséquent, sont organisés des itinéraires et des chemins qui touchent différentes zones du lieu afin de créer encore plus de collectivités et de connaissances.

Hiking pour les enfants : groupe de petits et grands en chemin

Toutes ces caractéristiques – et la manière dont Lucia Sessa et le projet des Goûters Itinérants en sont devenus les porte-parole – font de l’hiking une activité unique que tout le monde, adultes et enfants, devrait essayer. L’invitation est de découvrir ce que signifie vraiment s’immerger dans la nature, découvrir le territoire de Massa Lubrense et soi-même.


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5 plats incontournables de la cuisine locale

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écrit par Miriam Russo, traduit par Francesca Amatruda

La cuisine est sans aucun doute l’un des points forts de ce territoire. En effet, grâce à sa grande variété de produits, elle réussit à satisfaire tous les palais, en offrant une expérience unique et irrépétible. De suite vous pourrez découvrir 5 mets immanquables appartenant à la cuisine locale. On vous conseille de les déguster particulièrement après avoir exploré les suggestifs paysages de Massa Lubrense.

zeppoline di alghe: de petits beignets salés frits avec des algues à l'intérieur

Les “zeppoline” aux algues

L’entrée parfaite pour commencer cette découverte de la gastronomie locale sont les “zeppoline” aux algues: il s’agit de petits beignets salés frites auxquels on ajoute des algues provenant de la mer. Cette alliance transmet une très bonne odeur de mer, si caractéristique et délicieuse. On se réfère à ce pétrissage comme “pasta cresciuta”, qui indique en napolitain la pâte levée. La simplicité de ce plat le rend adapté pour chaque occasion et goût personnel.

L'un des 5 plats immanquables de la cuisine locale: spaghettis à la Nerano

Spaghettis à la Nerano

Ces spaghettis sont presque un symbole de ce territoire: il s’agit d’un grand classique de la tradition culinaire napolitaine, ainsi qu’un plat principal qui prend son nom de la fraction homonyme de Massa Lubrense. Ils se constituent de courgettes, d’abord frites et ensuite unies au basilic, et du fromage provolone. Il y a aussi des versions avec du beurre et de la caciotta. Dans ce cas également, un plat très simple mais délicieux.

Plats: les ravioli

Raviolis à la caprese

En alternative, les raviolis à la caprese sont un autre plat excellent, rendu complet et savoureux par l’union de basilic, mozzarella filante et tomates. Grace à ce mets si simple mais au même temps si appétissant vous apporterez à la table tradition et goût, tout en satisfaisant les palais les plus difficiles.

Plats immanquables: espadon grillé à la braise, assaisonné d'huile, sel, citron et  feuilles de laurier.

Espadon à la braise

Le quatrième sur nos 5 plats immanquables est l’espadon grillé. Ce poisson fait partie des seconds plats les plus exquis de la tradition. L’espadon a une saveur intense et agréable au palais, exaltée par une marinade d’huile d’olive, jus de citron, ail et persil. D’ailleurs, la cuisson à la braise va exalter d’autant plus la bonne odeur et les saveurs de cette recette simple mais à la fois très bon. Certainement l’un des plats que l’on conseille de plus.

Plats immanquables: portion individuelle de "delizia al limone".

“Delizia al limone”, un gâteau à la crème de citron

Vous pouvez conclure ce déjeuner sous le signe du bon manger et de la tradition avec l’immanquable “delizia al limone” (littéralement: délice au citron). Il s’agit d’un gâteau délicat (grâce à la crème du liqueur limoncello) mais au même temps décis, trait distinctif des citrons qui le composent. Ces derniers ont un effet à la fois rafraîchissant et nettoyant pour le palais, sans renoncer au goût. Le fondement de ce gateau parfait est un moelleuse génoise.


Voilà un petit morceau de ce que Massa Lubrense vous peut offrir en matière de territoire et cuisine. Grace à ce menu hypothétique vous pourrez mieux connaître ses produits et, au même temps, ses racines. Il s’agit de la rencontre parfaite entre les délices et l’histoire de Massa Lubrense, dont tout le monde devrait pouvoir bénéficier.


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Marina Lobra panorama

Itinéraire de voyage dans une seule journée

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écrit par Miriam Russo, traduit par Francesca Amatruda

Le territoire de Massa Lubrense est entièrement à découvrir: les coins, les panoramas, l’histoire et la beauté se mêlent en donnant l’existence à un spectacle superbe. Dans cet article, on vous propose un itinéraire de voyage à suivre pendant une journée, plus aisément en voiture, à la découverte des merveilles de cet endroit.

Première étape: Massa Centro

Notre voyage commence du chef-lieu de la commune de Massa Lubrense, Massa Centro. Le bureau d’information du tourisme vous donnera toutes les indications utiles pour visiter la zone, mais déjà à partir de là vous pourrez admirer ce que le territoire nous offre. En fait, dans la place principale appelée Largo Vescovado, se situe l’une des nombreuses églises et chapelles de Massa: l’ex-Cathédrale de Santa Maria delle Grazie. À cela s’ajoute l’immanquable belvédère, “il Pennino”, avec une vue magnifique sur les îles de Capri et Ischia.

Itinéraire de voyage à Massa Lubrense pendant une journée: l'Ex-Cathédrale de Santa Maria delle Grazie comme première étape.
L'itinéraire continue avec le point panoramique "il Pennino" , à Massa Centro.

Notre itinéraire continue vers Marina della Lobra

Après environ un kilomètre il y a le pittoresque et suggestif bourg maritime de Marina della Lobra. Il s’agit d’un petit village de pêcheurs dont le nom s’inspire à l’Église de Madonna della Lobra, qui le surmonte. En outre, les maisons bigarrées et l’escalier qui mène directement à la mer vont bien sûr attirer l’attention du spectateur. C’est le lieu idéal pour faire une première petite pause au cours de notre itinéraire, afin d’apprécier une vue étonnante sur la Méditerranée.

Maisons colorées et de petits bateaux dans le bourg maritime de Marina della Lobra.

Prochaine étape: Termini

Après avoir remonté vers Massa Centro, notre itinéraire à Massa Lubrense continue vers Termini. En passant à travers Marciano, il est déjà possible d’admirer les endroits panoramiques que l’on trouve le long de la route. En effet, les aires de repos permettent de jeter un coup d’œil vers l’île de Capri, qui apparaîtra de plus en plus proche.
Mais les merveilles ne sont pas terminées: une fois arrivés à Termini, en rejoignant le Monte di San Costanzo il sera possible, ensuite, de profiter du panorama du point le plus haut de la péninsule de Sorrente. Vous pourrez garer votre voiture dans la pinède légèrement plus en bas du sommet de la montagne et vous promener jusqu’à la Chapelle de San Costanzo, où un panorama à 360° sur les golfes de Naples et Salerno vous attend.

Belvédère sur le Mont de San Costanzo avec son beau panorama.

Marina del Cantone

Une fois descendus de Termini, on vous conseille l’étape de Marina del Cantone, avec ses belles plages et sa tradition gastronomique. Il s’agit, en fait, du meilleur lieu pour trouver le repos après cette phase matinale de votre voyage. Sans aucun doute, vous aimerez bien prendre un bain dans ses eaux cristallines ou manger de délicieuses spécialités locales. Parmi elles, on doit absolument mentionner les spaghettis à la Nerano.

Notre itinéraire à Massa Lubrense continue avec une des plages limpides de Marina del Cantone.

Sant’Agata sui Due Golfi

Dernier point, mais non des moindres, on vous suggère, pour cet itinéraire suggestif, Sant’Agata sui due Golfi. Le nom nous donne un indice sur sa position: elle se trouve, en effet, précisément sur la colline au milieu entre le golfe de Naples et celui de Salerno. Dès ce point-là, un autre panorama spectaculaire, dans la localité de Deserto, vous laissera bouche bée: le merveilleux coucher du soleil visible du Monastère de San Paolo. Cela va conclure ce voyage à mi-chemin entre expérience physique et sensorielle.

Dernière étape conseillée dans notre itinéraire touristique: l'église de Santa Maria delle Grazie à Sant'Agata sui due Golfi.

Voici notre itinéraire de voyage pour une journée à Massa Lubrense. On vous conseille, en outre, de vous laisser mener par notre carte interactive pour en découvrir davantage sur les merveilles de cet endroit.


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Les tours sarrasines à Massa Lubrense

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écrit par Eleonora Aiello, traduit par Francesca Amatruda

Le territoire de Massa Lubrense est parsemé de tours de guet côtières, les si-nommées “Tours sarrasines”. Elles témoignent un système de surveillance et de défense visant à protéger la population des incursions des corsaires.

Histoire

Les tours de guet présentes sur le territoire de Massa Lubrense furent édifiées dans des périodes différentes. On a commencé pendant la période de l’invasion Longobarde-Normande (IX siècle), sous les Angevins (1266-1442) qui furent les premiers à concevoir un véritable système de défense, et avec les Aragonais (1442-1503) qui ont continué l’œuvre.

Les pirates sarrasins commencèrent d’attaquer nos côtes au cours du IX siècle. Ils ont pillé et détruit les villages avec une férocité inouïe, ils enlevaient hommes, femmes et enfants pour les vendre en tant qu’esclaves.

En 1500, les incursions des pirates sarrasins, barbares et turcs devinrent plus fréquentes. Les corsaires attaquaient les navires marchands dans la mer Méditerranée, mais débarquaient aussi sur les plages et poussaient vers l’intérieur à la recherche de villages à dévaliser et chrétiens à attraper.

On doit nommer l’attaque subie par Cetara (1534), le massacre de Conca dei Marini (1543), l’invasion turque à Massa Lubrense et Sorrento (1558) et l’invasion turque à Vietri (1587). Ce furent parmi les incursions les plus cruentées ayant eu lieu dans la Péninsule de Sorrento et la Côtière Amalfitaine.

Ce fut pour cette raison que les forteresses côtières devinrent de plus en plus nécessaires. En effet, c’est dans la période du vice-royaume espagnol qu’on a construit la plupart des tours encore présentes aujourd’hui. En 1563 Don Parfan de Ribera, Duc d’Alcalà, promulgua un édit imposant la construction de tours côtières, gardées par des militaires, sur toutes les côtes du Règne de Naples.

Toutefois, ce grand projet ne fut jamais complété à cause du manque de fonds et pour le déclenchement de la Bataille de Lepanto, qui déroba de nombreuses galères à la flotte turque. Les tours perdirent au fur et à mesure leur importance stratégique et furent utilisées pour d’autres finalités.

Tours sarrasines
Tour de Crapolla – Photographie de Giovanni Gargiulo

Caractéristiques

Les tours remontant à l’époque angevine étaient à plan cylindrique, hautes, au briquetage pas trop épais et avaient une fonction principalement de garde. Elles signalaient l’arrivée des pirates par des feux ou des signaux de fumée: ainsi, on alertait la population d’aller chercher refuge dans les bois, dans les grottes ou les forteresses.

Les attaques devenant plus intenses, fut-il nécessaire de rendre les tours plus résistantes et massives. On a préféré un plan de forme carrée, avec un briquetage majeur sur le côté extérieur. Une première série de tours de guet fut lentement remplacée par des tours de défense, munies de canons et gardées par un corps de garde.

Le système de défense exigeait que chaque tour fût construite dans un endroit tel pour être visible de la tour la plus proche. Ainsi les signalisations de danger pouvaient être plus rapides et efficaces.

Le passage d’une forme à l’autre fut marqué par l’introduction de l’artillerie, qui rendit indispensable le changement de telles fortifications. L’artillerie ne se trouvait pas à l’intérieur de la tour car les gaz et les fumées émanés par les armes pouvaient la compromettre vu le manque de saturation. La tour à base carrée résultait plus fonctionnelle par rapport à celle cylindrique parce qu’elle permettait aussi de garder plus d’armes.

Tour Minerva – Photographie de Giovanni Gargiulo

Qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui?

Beaucoup de témoignages de ces anciennes structures défensives de la péninsule sorrentine ont survécu. Certaines d’entre elles ne sont que des vestiges à cause du manque de maintenance. D’autres, en revanche, ont été adaptées aux usages les plus variés après avoir reçu des interventions de récupération.

Tours sarrasines

Les tours principales

Neuf tours existent encore à Massa Lubrense: le long du côté napolitain de la côte de Massa Lubrense il y a les tours de Capo di Massa, Capo Corbo, San Lorenzo, Fossa di Papa et Minerva. Les autres – Montalto, Nerano, Recommone et Crapolla – se trouvent, en revanche, sur le côté de Salerno.

Massa Lubrense est pleine de structures défensives internes, bâties sur les collines: par exemple, les maisons-tours, dressées principalement par des particuliers. Mais aussi le “Torrione”: il s’agit d’une structure édifiée pour défendre l’ex collège des Jésuites. La population a continué d’employer les tours même après les incursions sarrasines. Tour Turbolo, dans le bourg de l’Annunziata, par exemple, fut le siège du Preteur sur gage (“Monte dei Pegni”) au XVII siècle; la Tour Ghezi, auprès de Sant’Agata sui due Golfi, fut un abri pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Cartographie des tours sur la côte de Massa Lubrense