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Athéna, la déesse de Punta Campanella : entre mythe et légende

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Athéna, également connue sous le nom d’Athéna dans la mythologie grecque, était l’une des principales divinités de l’Olympe. C’est justement à la déesse Athéna qu’était dédié le Sanctuaire situé au sommet du promontoire de Punta Campanella, ligne de partage des eaux entre le golfe de Naples et celui de Salerne.

Qui était la déesse Athéna

Athéna était considérée comme la déesse de la sagesse, des arts, des sciences, de la justice, de la stratégie militaire et de la civilisation. Elle est souvent représentée avec un casque, un bouclier et une lance, symboles de son rôle protecteur envers les héros et les villes grecques.

La déesse Athéna était associée à la fois à la guerre et à la paix. Bien qu’elle ait un côté guerrier et soit considérée comme une protectrice des combattants, elle avait également une approche stratégique et tactique de la guerre, contrairement à Ares, le dieu de la guerre brutale. Elle était connue pour sa rationalité, son amour de la connaissance et sa capacité à résoudre les conflits de manière pacifique.

Athéna était la déesse patronne de nombreuses villes grecques, y compris Athènes, qui tire son nom d’elle. C’était une figure emblématique de la mythologie grecque et un personnage récurrent dans les œuvres littéraires et artistiques de la Grèce antique. Son influence s’étendait également à la culture et à la philosophie, contribuant à la formation des idées et des valeurs de l’ancienne civilisation grecque.

Dans le culte romain, Minerve était la divinité correspondant à Athéna. Son culte a joué un rôle important dans la vie religieuse et culturelle de la Rome antique. En fait, sa figure représentait d’importantes vertus et des idéaux romains tels que la sagesse, la stratégie et la justice.

Histoire du Sanctuaire d’Athéna

Au sommet du promontoire Ateneo, l’actuel promontoire de Punta Campanella, se trouvait le sanctuaire d’Athena. Édifié par les Grecs, ce fut un temple d’abord grec puis romain dédié à la divinité, protectrice des navigateurs et des commerçants. La présence du sanctuaire d’Athéna est attestée par des sources littéraires de caractère historique, de Strabon à Tite-Live. Une référence apparaît également dans l’ancienne carte romaine “Tavola Peutingeriana”.

La confirmation définitive de la position du Sanctuaire d’Athena sur la pointe extrême du promontoire de Punta Campanella est venue d’une exceptionnelle découverte en 1985. Il s’agissait d’une ancienne épigraphe gravée dans la roche et écrite en langue osca, datant de la première moitié du IIe siècle av. J.-C., cette épigraphe était de nature publique et mentionnait trois magistrats de Minerve, connus sous le nom de Meddices Minervii, qui supervisèrent et vérifièrent la réalisation des travaux relatifs au port et à l’escalier oriental menant au sanctuaire.

Certains vestiges du sanctuaire dédié à Athéna peuvent encore être escortés à la fin d’un parcours de trekking passionnant. Il est très probable, en fait, que les ruines encore visibles à proximité de la tour sarrasine de Punta Campanella sont ce qui reste de la fondation du temple, situé au sud de la tour.

Mythe du temple d’Athéna

La fondation légendaire du temple d’Athéna à Punta Campanella est attribuée à Ulysse. Le promontoire était la demeure des sirènes Leucosia, Parthenope et Ligeia, connues pour leur chant envoûtant qui trompait tous les navigateurs, les faisant perdre le contrôle de leurs navires. Le sagace Ulysse, pour protéger ses compagnons, leur fit porter des bouchons d’oreilles, permettant ainsi au navire et à ses amis d’arriver indemnes à l’accostage sur le promontoire de Punta Campanella. Reconnaissant pour la direction et la protection d’Athéna, en signe de dévotion, Ulysse a construit le temple en l’honneur de la déesse.

Ainsi, le sanctuaire d’Athéna représente le point de rencontre entre l’histoire, le mythe et la légende de ce territoire. Un patrimoine qui a enrichi non seulement la beauté naturelle, mais aussi historique et archéologique de Massa Lubrense.


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Que faire à Massa Lubrense quand il pleut

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Il territorio di Massa Lubrense è rinomato soprattutto per i suoi incantevoli paesaggi e le attività all’aperto. Ma cosa fare a Massa Lubrense quando piove? La pioggia non fermerà la tua scoperta di questa splendida destinazione! Anche nelle giornate piovose, questa località offre opportunità affascinanti.

Fattorie

Visitare un agriturismo locale potrebbe essere una valida opzione per rendere piacevole una giornata di pioggia in compagnia della propria famiglia. Nel territorio di Massa Lubrense, infatti, sono disseminate diverse aziende agricole che organizzano percorsi che permettono di degustare i prodotti tipici locali come il famoso olio extravergine di oliva D.O.P. della Penisola Sorrentina, il Limone di Sorrento I.G.P., arance, mandarini e ortaggi vari.

Cosa fare a Massa Lubrense quando piove

Corsi di cucina

A Massa Lubrense sono disponibili anche delle scuole che impartiscono lezioni per apprendere l’arte della gastronomia. Durante le lezioni di cucina si insegnano le preparazioni di diversi piatti tipici della tradizione mediterranea come gnocchi, ravioli, pizza e non solo! Le lezioni si svolgono al chiuso, sono quindi un’ottima possibilità per trascorrere un pomeriggio piovoso.

Cosa fare a Massa Lubrense quando piove

Ristoranti

Se cucinare non fa per voi o semplicemente non ne avete voglia, un’ottima opzione per godersi una giornata di pioggia a Massa Lubrense è gustare un pasto delizioso in uno dei suoi accoglienti ristoranti. Lasciatevi tentare dalle prelibatezze locali e godetevi un’esperienza culinaria memorabile mentre la pioggia aggiunge un tocco accogliente all’atmosfera. Diversi ristoranti vi permetteranno di degustare i sapori tipici della cucina italiana, spaziando dalle ricette tradizionali a quelle gourmet. La cucina mediterranea vanta freschissimi prodotti di terra e di mare, da accostare a un buon bicchiere di vino locale.

Panorami insoliti

Il territorio di Massa Lubrense è caratterizzato dalla presenza di paesaggi mozzafiato. Durante le giornate piovose, la bellezza del territorio si trasforma, offrendo una visione affascinante e suggestiva. Tra le cose da fare a Massa Lubrense quando piove, quindi, sicuramente consigliamo di apprezzarne i panorami. Trovarsi al riparo mentre si ammirano gli intricati dettagli dei panorami costieri e delle verdi colline, mentre la pioggia crea una danza cangiante di colori e luci, può essere un’esperienza davvero unica e memorabile. I punti panoramici, le terrazze coperte e anche i vetri delle finestre panoramiche dei locali possono offrire una prospettiva suggestiva e romantica sullo splendore naturale di Massa Lubrense, anche quando il cielo è nuvoloso e il suolo bagnato. Non perdete l’occasione di vivere l’intima bellezza di questo luogo, arricchita dalla pioggia che ne accentua il fascino.

Musei

Non ci sono musei a Massa Lubrense, ma i reperti archeologici ritrovati nel nostro territorio sono custoditi al Museo Archeologico Georges Vallet a Villa Fondi, Piano di Sorrento.

Anche a Sorrento ci sono diversi musei da poter visitare in una giornata di pioggia.

Il Museo della Tarsialignea (MUTA) è un museo dedicato all’arte dell’intarsiatura sorrentina. Le sale accolgono le esposizioni di diversi oggetti in legno realizzati dagli intarsiatori sorrentini dell’Ottocento.

La sede del Museo Correale di Sorrento è una villa settecentesca. Al suo interno vengono ospitati dei dipinti tipici del manierismo napoletano del XVI secolo e di numerosi artisti che facevano parte della “Scuola di Posillipo”. Vi sono anche esempi di intarsio sorrentino, di arredi storici e di prestigiose porcellane risalenti al XVIII secolo.


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Les Osques: l’ancien peuple de Massa Lubrense

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écrit par Rosario Sisto, traduit par Francesca Amatruda

Plus d’un ancien peuple a eu Massa Lubrense comme leur demeure au cours des siècles, comme dans le reste de la péninsule italienne. On peut nommer les anciens Romains, les Grecs, les Lombards et bien d’autres. L’histoire de notre territoire est certainement riche.

Toutefois, parmi les nombreux peuples qui ont été ici il y en a un qui les précède. On a témoignage de sa présence grâce à une inscription retrouvée à Punta Campanella: les Osques (ou Opiciens).

L’ancienne population italique des Osques

Les Osques étaient une ancienne population italique – c’est-à-dire, l’un de ces peuples qui demeuraient dans la péninsule italienne déjà avant l’arrivée des Grecs ou des conquêtes romaines. Malheureusement, leurs origines sont encore incertaines, étant donné la relative pénurie de vestiges archéologiques. Plusieurs savants ont formulé des hypothèses à cet égard.

Selon certains historiens, ce peuple résulta de l’assimilation des peuples samnites des Opiques. Ces derniers sont un autre peuple italique situé dans l’ancien territoire de l’Opicia, qui auparavant incluait grande partie de l’actuelle région Campania.

Selon d’autres, le nom “Osques” (Osci, en italien) n’était qu’un deuxième nom avec lequel les Opiques mêmes sont passés à l’histoire.

Ce que l’on sait avec assez de certitude c’est que ce peuple probablement établit un contact avec les Grecs et, naturellement, avec les Romains. Il était aussi réparti en plusieurs tribus (comme c’était fréquemment le cas chez les peuples italiques), . Les Romains finirent par “romaniser” ce peuple en détruisant leurs caractéristiques culturelles et les remplaçant avec des éléments de la culture romaine. C’était la coutume chez eux.

L’osque: une langue spéciale

Osques, ancien peuple de Massa Lubrense
Alphabet osque avec translittération

Peut-être l’élément le plus caractérisant le peuple des Osques était leur langue: l’osque.

Il s’agit d’une langue d’origine indo-européenne faisant partie des langues osco-ombriennes, dont l’extension géographique dans la péninsule fut particulièrement large. En effet, ils occupaient le Sud entier.

On parlait cette langue à partir du VI-V siècle av. J-C. jusqu’à la romanisation des Osques au I siècle av. J-C. Cela eut comme conséquence le remplacement de l’osque avec le latin.

Ce qui rend l’osque une langue vraiment spéciale dans le contexte des langues italiques anciennes, c’est qu’on l’écrivait avec au moins 3 alphabets différents. Elle possédait son propre alphabet, naturellement, composé d’un nombre de lettres qui va de 19 à 23 selon les chercheurs, mais on a trouvé aussi des documents osques écrits en alphabets latin et grec.

La culture et la société des Osques

À en juger par ce qu’on peut discerner des peu vestiges qui nous restent, les Osques étaient un peuple qui basait leur subsistance essentiellement sur agriculture et l’enlèvement du bétail, en particulier les buffles. Il est possible que c’est de là qui dérive la tradition actuelle de la Campanie d’enlever ce type d’animaux.

La famille était l’élément central de leur structure sociale, qui généralement était de type patriarcal. La société osque ne vit aucun esclave pendant des siècles, mais ils les introduirent après le contact avec les Grecs.

En ce qui concerne leur religion, il semble que les Osques, comme de nombreux autres peuples pré-romaines, vénéraient des divinités liées aux éléments naturels tels que le Soleil et la Terre. Aussi le culte de la Mater Matuta était assez répandu.

Ce fut exactement la culture osque qui avait crée un important genre de représentation théâtrale: la comédie Atellane, dont le nom vient de la ville de Atella, en Campanie, l’une des anciennes villes des Osques. Cette comédie consistait principalement dans la représentation, souvent improvisée, de scènes au caractère populaire, de farce, extravagant. On y voyait des personnages typiques qui interagissaient entre eux, comme le serviteur, le maître, le vieux fou, le gourmand, et bien d’autres. Chacun de ces types se caractérisait par un typique masque à l’aspect grotesque. Ce genre fut très populaire dans l’antiquité, également chez les Romains, et représente encore aujourd’hui l’une des témoignages principales (peut-être le témoignage le plus important) de la culture osque dont nous avons connaissance.

Admirer l’histoire de cet ancien peuple de Massa Lubrense

Malheureusement, nous savons encore relativement peu sur les Osques car nous pouvons reposer seulement sur les peu vestiges archéologiques parsemés dans le territoire campanien.

C’est pour cette raison que Massa Lubrense, avec ses vestiges appartenant à cette ancienne population, pourra être une destination intéressante pour ces personnes qui voudraient en savoir plus sur l’histoire des Osques mais aussi sur les autres peuple italiques. En effe, leurs traces sont encore présentes sur notre territoire. Alors on encourage tous les experts d’histoire ancienne, ou simplement ceux qui sont curieux de connaître le passé de nos terres, à venir ici pour admirer de vos propres yeux ce qui reste de nos anciennes origines!


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Les tours sarrasines à Massa Lubrense

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écrit par Eleonora Aiello, traduit par Francesca Amatruda

Le territoire de Massa Lubrense est parsemé de tours de guet côtières, les si-nommées “Tours sarrasines”. Elles témoignent un système de surveillance et de défense visant à protéger la population des incursions des corsaires.

Histoire

Les tours de guet présentes sur le territoire de Massa Lubrense furent édifiées dans des périodes différentes. On a commencé pendant la période de l’invasion Longobarde-Normande (IX siècle), sous les Angevins (1266-1442) qui furent les premiers à concevoir un véritable système de défense, et avec les Aragonais (1442-1503) qui ont continué l’œuvre.

Les pirates sarrasins commencèrent d’attaquer nos côtes au cours du IX siècle. Ils ont pillé et détruit les villages avec une férocité inouïe, ils enlevaient hommes, femmes et enfants pour les vendre en tant qu’esclaves.

En 1500, les incursions des pirates sarrasins, barbares et turcs devinrent plus fréquentes. Les corsaires attaquaient les navires marchands dans la mer Méditerranée, mais débarquaient aussi sur les plages et poussaient vers l’intérieur à la recherche de villages à dévaliser et chrétiens à attraper.

On doit nommer l’attaque subie par Cetara (1534), le massacre de Conca dei Marini (1543), l’invasion turque à Massa Lubrense et Sorrento (1558) et l’invasion turque à Vietri (1587). Ce furent parmi les incursions les plus cruentées ayant eu lieu dans la Péninsule de Sorrento et la Côtière Amalfitaine.

Ce fut pour cette raison que les forteresses côtières devinrent de plus en plus nécessaires. En effet, c’est dans la période du vice-royaume espagnol qu’on a construit la plupart des tours encore présentes aujourd’hui. En 1563 Don Parfan de Ribera, Duc d’Alcalà, promulgua un édit imposant la construction de tours côtières, gardées par des militaires, sur toutes les côtes du Règne de Naples.

Toutefois, ce grand projet ne fut jamais complété à cause du manque de fonds et pour le déclenchement de la Bataille de Lepanto, qui déroba de nombreuses galères à la flotte turque. Les tours perdirent au fur et à mesure leur importance stratégique et furent utilisées pour d’autres finalités.

Tours sarrasines
Tour de Crapolla – Photographie de Giovanni Gargiulo

Caractéristiques

Les tours remontant à l’époque angevine étaient à plan cylindrique, hautes, au briquetage pas trop épais et avaient une fonction principalement de garde. Elles signalaient l’arrivée des pirates par des feux ou des signaux de fumée: ainsi, on alertait la population d’aller chercher refuge dans les bois, dans les grottes ou les forteresses.

Les attaques devenant plus intenses, fut-il nécessaire de rendre les tours plus résistantes et massives. On a préféré un plan de forme carrée, avec un briquetage majeur sur le côté extérieur. Une première série de tours de guet fut lentement remplacée par des tours de défense, munies de canons et gardées par un corps de garde.

Le système de défense exigeait que chaque tour fût construite dans un endroit tel pour être visible de la tour la plus proche. Ainsi les signalisations de danger pouvaient être plus rapides et efficaces.

Le passage d’une forme à l’autre fut marqué par l’introduction de l’artillerie, qui rendit indispensable le changement de telles fortifications. L’artillerie ne se trouvait pas à l’intérieur de la tour car les gaz et les fumées émanés par les armes pouvaient la compromettre vu le manque de saturation. La tour à base carrée résultait plus fonctionnelle par rapport à celle cylindrique parce qu’elle permettait aussi de garder plus d’armes.

Tour Minerva – Photographie de Giovanni Gargiulo

Qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui?

Beaucoup de témoignages de ces anciennes structures défensives de la péninsule sorrentine ont survécu. Certaines d’entre elles ne sont que des vestiges à cause du manque de maintenance. D’autres, en revanche, ont été adaptées aux usages les plus variés après avoir reçu des interventions de récupération.

Tours sarrasines

Les tours principales

Neuf tours existent encore à Massa Lubrense: le long du côté napolitain de la côte de Massa Lubrense il y a les tours de Capo di Massa, Capo Corbo, San Lorenzo, Fossa di Papa et Minerva. Les autres – Montalto, Nerano, Recommone et Crapolla – se trouvent, en revanche, sur le côté de Salerno.

Massa Lubrense est pleine de structures défensives internes, bâties sur les collines: par exemple, les maisons-tours, dressées principalement par des particuliers. Mais aussi le “Torrione”: il s’agit d’une structure édifiée pour défendre l’ex collège des Jésuites. La population a continué d’employer les tours même après les incursions sarrasines. Tour Turbolo, dans le bourg de l’Annunziata, par exemple, fut le siège du Preteur sur gage (“Monte dei Pegni”) au XVII siècle; la Tour Ghezi, auprès de Sant’Agata sui due Golfi, fut un abri pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Cartographie des tours sur la côte de Massa Lubrense