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Mythes et légendes sur Massa Lubrense

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écrit par Miriam Russo, traduit par Francesca Amatruda

Le territoire de Massa Lubrense n’est pas seulement entouré par des beautés naturelles, mais aussi de magie et mystères, car ce lieu a été la toile de fond de nombreux mythes et légendes. Pour cette raison nous avons sélectionné pour vous quelques-uns des mythes et légendes les plus célèbres et curieux sur Massa Lubrense.

Le mythe des sirènes

Le mythe des sirènes fait certainement partie des plus célèbres. Il s’agit de figures très particulières, largement présentes dans l’imaginaire collectif et culturel de la Grèce, comme le démontre l’Odyssée-même d’Homère. C’est exactement à l’intérieur de cette narration que l’on retrouve, en effet, des créatures à l’aspect mythique – par moitié des femmes, par moitié des oiseaux ou des poissons – au caractère charmeur et trompeur.

Selon le mythe, le sirènes d’Homère vivaient au niveau des actuels îlots Li Galli, qu’on appelait dans le passé “Sirenuse” – un toponyme dérivant exactement d’elles. D’ici, les sirènes séduisaient les marins avec leurs chants. Charmés par leurs voix, ils s’approchaient dangereusement aux côtes rocheuses, s’écrasant contre ces dernières avec leurs bateaux. Une fois noyés, les sirènes en mangeaient les corps. Ulysse aussi était un marin qui, de retour à Ithaque, devait traverser cette zone. Toutefois, il connaissait bien les talents charmeurs de ces créatures, donc il imposa à ses hommes de l’attacher et de se boucher les oreilles avec de la cire. La légende veut que les sirènes, déçues par leur échec, se jetaient dans la mer, se laissant mourir et se transporter par les ondes.

Mythes et légendes: Li Galli
îlots Li Galli, décor du mythe des sirènes

Le Vervece

“O’ Revece”, c’est-à-dire le Vervece, est un petit et pittoresque rocher de Massa Lubrense. Il s’élève parmi les eaux de Marina della Lobra et fait de toile de fond à l’histoire de deux peintres, Carlo Amalfi et son faux ami, Luigi Blower. Ce dernier provoqua au pauvre Carlo une série infinie de méchancetés, parmi lesquelles même une condamnation injuste à un an de prison. Carlo décida, donc, de se venger: un jour où il y avait un orage, Carlo invita son ami Luigi pour un tour en bateau, étant conscient du fait que son ami ne savait pas nager. L’orage arriva et Luigi, pris de panique, pleurant, demanda à Carlo de la faire débarquer n’importe où c’était possible. Alors Carlo se gara près du Vervece, fit monter son ami sur le rocher et l’abandonna là, lui criant que c’était l’heure de réfléchir sur toute la peine qu’il lui avait causé.
Le matin suivant, Carlo revint au Vervece mais il réalisa qu’il n’y avait plus aucune trace de Luigi. Il se retrouva donc avec le remords d’en avoir causé la mort, et il vécut avec ce remords jusqu’à peu avant sa mort. Sentant que le moment allait arriver, il appela un frère capucin pour se confesser. Après avoir dévoilé le crime qui l’avait tourmenté pendant toute sa vie, Carlo découvrit que le frère était son ami Luigi Blower. Ce jour-là, il avait été sauvé par un bateau d’habitants de Procida; il avait donc retenu la leçon décidant de se retirer dans un couvent pour expier ses péchés. À ce point-là, Carlo put mourir soulagé par la peine qui l’avait perturbé jusqu’alors.

Mythes et légendes: le Vervece
Le Vervece

Les “Janare” de Prete Janche

Une autre légende mystérieuse concernant Massa Lubrense, notamment la localité de Prete Janche, est celle des “janare”. Selon l’imaginaire populaire, la janàra est un monstre féminin, capable de voler, qui se déplace pendant la nuit et qui est présent surtout dans la zone de Nerano.
Auparavant, dans la période entre septembre et novembre, les chasseurs de cailles se rendaient à Prete Janche, un endroit très propice pour la chasse de ces oiseaux, surtout pendant la nuit. La légende raconte que cet endroit fut, cependant, aussi le lieu de rassemblement des janare. En fait, les chasseurs assistaient très souvent à de bizarres phénomènes: pendant la nuit, même quand il y a avait beau temps, se créaient des tourbillons d’air suivis par des sifflets. Selon certains témoignages, lors de certaines occasions apparaissaient aussi de gros et insaisissables volatiles et on entendait de bizarres chants et cris.
Tous ces événements faisaient s’enfuir – et jamais y revenir – n’importe qui essayait seulement de s’approcher de cette zone-là.

La cloche de Punta Campanella

Pendant la désastreuse invasion turque de 1558 à Massa Lubrense et Sorrento, les Sarrasins pillèrent l’église de Sant’Antonio Abate, protecteur de Sorrento.
Parmi les objets précieux qui ont été volés à sont intérieur il y avait aussi une cloche en bronze. Toutefois, quand la flotte quitta Sorrento, une force mystérieuse auprès de Punta Campanella arrêta le bateau qui transportait la cloche, lui empêchant de poursuivre. Les pirates turcs commencèrent à jeter dans la mer une partie des objets volés, dans le but de repartir. Mais ce fut seulement quand ils se débarrassaient de la cloche qu’ils réussirent dans leurs intentions. Depuis lors, d’après la légende, chaque 14 février – jour où l’on fête le Saint Patron – on entend le son de la cloche de Punta Campanella du fond de la mer.

Punta Campanella
Punta Campanella

Voici une petite partie des fantastiques histoires et légendes qui concernent Massa Lubrense. C’est donc une occasion de plus pour se laisser guider et transporter dans la découverte des milliers de facettes qui caractérisent ce territoire magique.